samedi 30 novembre 2013

Patrick Douillet, candidat aux élections Municipales 2014 à Pavilly


Patrick Douillet, conseiller municipal à Pavilly depuis 2008 et candidat sur la liste menée par Jean-Claude Bateux en 2001, sera tête de liste aux élections Municipales de 2014.
Patrick Douillet a déjà assuré des fonctions municipales de 1983 à 1992 à Mers les Bains (80), ville dont il est originaire, en tant que conseiller municipal et un mandat de 6 ans de Maire Adjoint en charge de l’Urbanisme – Environnement et du Tourisme.
Au sein du conseil municipal de Pavilly, il participe aux commissions des travaux, d’appel d’offre, du logement, de l’environnement – sécurité -communication, commissions correspondant à ses domaines de compétences. Il est également membre du Conseil d’Administration de l’APCAR
Patrick Douillet est également Responsable de l’agence locale du bailleur social et délégué syndical.

Pavilly : Municipales et Européennes pour Nicolas Vincent



Publié dans le Courrier Cauchois du 29 novembre 2013



mercredi 27 novembre 2013

Rassemblement contre le racisme à Rouen le 30 Novembre

Samedi 30 novembre 2013, le Collectif pour les Libertés Fondamentales et le Réseau Education Sans Frontières appellent à un rassemblement devant le Palais de Justice de Rouen, pour lutter contre le racisme. La Fédération de Seine-Maritime du Parti Socialiste invite à relayer cette information autour de soi et à s’y retrouver nombreux.
Un climat nauséabond s’installe dans notre pays. Le garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Christiane Taubira, a subi ces dernières semaines des attaques racistes venues de temps obscurs que l’on croyait révolus. Les déclarations racistes d’une candidate du Front national, les invectives d’enfants, téléguidés par leurs parents, traitant la ministre de la Justice de «guenon », sont une souillure pour la République.
Ces propos attaquent frontalement des millions d’êtres humains originaires d’Afrique, des Caraïbes, des Amériques, de l’Océan indien, citoyens français ou non et dont les aïeux ont été jadis martyrisés du fait de leur couleur de peau.
Ils constituent une atteinte violente contre toutes et tous car ils visent au cœur le pacte républicain.
Nous condamnons solennellement cette dérive raciste, de même que les actes et propos qui en ont permis la maturation. Nous n’admettons pas que des millions de personnes soient déniées dans leur humanité et leur citoyenneté, que ce soit en raison de leurs origines, de leur situation sociale, de leur culture, de leur religion… Nous ne supportons pas que des boucs émissaires soient désignés comme les responsables de nos maux et comme des menaces sur notre avenir.
Alors que la France doit affronter les énormes défis liés à la dégradation économique, au chômage et aux inégalités, face à ceux et à celles qui veulent aviver les souffrances sociales, les peurs et les colères, nous nous dressons pour affirmer avec force : la République n’a d’avenir qu’égale, solidaire et fraternelle.
C’est pourquoi nous appelons toutes celles et ceux qui ont à cœur les valeurs de l’humanité, toutes celles et ceux qui veulent opposer l’égalité et la fraternité aux visages hideux du racisme à participer à un Rassemblement devant le Palais de Justice de Rouen, Samedi 30 Novembre, à 15 H.

CDLF : le Collectif pour Les Libertés Fondamentales
RESF Rouen : Le Réseau Education Sans Frontières


jeudi 21 novembre 2013

Grand meeting de la gauche «Défendre la République contre les extrémismes» à la Mutualité le 27 novembre



Ces dernières semaines ont été particulièrement éprouvantes pour tous les Socialistes, pour tous les progressistes, pour tous les républicains. Les valeurs qui sont le socle de notre pays sont aujourd’hui mises en cause par une montée de racisme, de la xénophobie et de la haine. Une offensive réactionnaire, dont un des terreaux a été la « Manif pour tous » et qui a pris récemment pour cible la Ministre de la justice Christiane Taubira, a libéré en France la parole d’intolérance et nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.
La surenchère de ces dernières semaines montre l’importance de la bataille culturelle et idéologique que nous avons engagée dès nos Universités de la Rochelle contre un bloc droitier, extrémisé et antirépublicain, qui alimente ce climat d’intolérance. Nous avons poursuivie cette bataille avec le forum sur la République en octobre, et nous devons, aujourd’hui plus que jamais, continuer de la porter.
Déjà, un sursaut républicain spontané s’élève chez nombre de nos concitoyens. Des rassemblements, des marches pour s’opposer au racisme et à l’antisémitisme se multiplient partout sur notre territoire. Il appartient à la gauche et aux Socialistes de soutenir ce sursaut et de l’amplifier parce que nous refusons que la France, patrie des Lumières et des droits de l’Homme, ne sombre dans cette vague nauséabonde.
Le Parti socialiste prend toute sa part dans ce combat pour les valeurs de notre pays et de notre République, pour le vivre-ensemble, la tolérance et le respect de tous les citoyens.
C’est pourquoi le PS a décidé d’organiser un grand meeting le 27 novembre prochain, à laMaison de la Mutualité à Paris, pour défendre la République face aux extrémismes, en présence des Ministres Christiane Taubira, Vincent Peillon et Manuel Valls, des Présidents de groupes, de personnalités de gauche, d’artistes, d’intellectuels et de représentants de la société civile.
Il est temps de réagir, il est temps que la voix des Français qui refusent ce déferlement de haine et d’intolérance se fasse entendre, il est temps que la majorité silencieuse des républicains pousse son cri d’alarme et de révolte pour dire qu’il y en a assez de ce climat insupportable, que ce n’est pas cela la France.
Nous comptons sur vous pour vous joindre à nous et porter haut l’étendard des valeurs de la République.


Comment s'y rendre ?
Maison de la Mutualité,
24 Rue Saint-Victor, 75005 Paris 


mardi 12 novembre 2013

La Une abjecte de "Minute" sur Christiane Taubira


L'hebdomadaire d'extrême droite "Minute" affiche en Une une photo de Christiane Taubira, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, avec cette légende : "Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane".
"Minute" ne peut pas plaider ici la liberté d'opinion et d'expression, c'est de l'incitation à la haine raciale.
C'est adjecte...
Tout notre soutien à Christiane Taubira, une grande dame.

Harlem Désir appelle au sursaut républicain contre l’extrême-droite #11novembre



Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste a appelé au « sursaut républicain » après les manifestations d’extrême droite qui ont entaché les cérémonies de commémoration du 11 Novembre présidées par François Hollande.


« Je veux faire part de mon indignation totale face à des comportements factieux, antirépublicains, qui ont été organisés par des groupuscules d’extrême droite dans une journée de commémoration, d’unité nationale. C’est une insulte à notre mémoire nationale, une insulte à nos morts, à ceux qui se sont battus pour la Nation », a dénoncé Harlem Désir dans une déclaration faite au siège du PS, rue de Solférino.
« Il faut que cesse cette façon qu’a l’extrême droite de semer le trouble, de créer le désordre, de susciter des violences en marge de toute sorte de manifestation, ces derniers temps et je veux que l’on dise que les Républicains ne laisseront pas mettre en cause les cérémonies de commémoration de la Grande Guerre et le cycle mémoriel qui est en train de s’ouvrir », a insisté le Premier secrétaire.

dimanche 3 novembre 2013

D'où vient l'écotaxe ?



Ces derniers jours, le sujet de l'écotaxe enflamme médias et opinion. Pourquoi ? Retour sur le chemin de cette écotaxe.

Qu'est ce qui a amené le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à prendre la décision de suspendre la mise en place de l'écotaxe sur tout le territoire ?
L'écotaxe a été décidée sous le précédent quinquennat
Suite au Grenelle I de l'environnement, le principe de l'écotaxe a été inscrit dans le projet de loi déposé en 2008.
En décembre 2008, cette taxe est votée dans la loi de finances pour 2009. Dans le texte, plusieurs exemptions sont déjà prévues, notamment un abattement de 25% pour les territoires périphériques.
Pour la mise en place technique de l'écotaxe, le précédent gouvernement, et particulièrement les anciens ministres de l'Environnement, du Budget, et de l'Économie, Nathalie Kosciuzko-Morizet, Valérie Pécresse et François Baroin, a signé en octobre 2011 un contrat avec un acteur privé, Ecomouv'.
Ce contrat, d'une durée de 13 ans, prévoit que 250 millions de recettes par an serviront à la gestion de l'écotaxe par Ecomouv' et 900 millions de recettes iront à l'État et aux collectivités territoriales pour financer les infrastructures de transport.
Le contrat étant signé, si l'écotaxe est remise en cause, cela impliquera que le gouvernement devra verser à Ecomouv' plus de 800 millions d'euros d'indemnités.
Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a déclaré à propos du contrat :
Si on devait le délier, ça coûterait 800 millions d'euros, voilà ce qu'on nous a laissé, et voila pourquoi on ne peut pas revenir en arrière.
2012 : la reprise en main de l'écotaxe par l'actuel gouvernement
Le 6 mai 2012, un décret, imputable à la précédente majorité, et relatif au Mécanisme de répercussion de cette taxe est publié. Le système qu'il instaure est complexe et inapplicable puisqu'il vise une répercussion «au réel» de la taxe payée par le transporteur à chaque trajet.
Ce décret a rencontré l'hostilité de tous les transporteurs et chargeurs.
La loi du ministre des Transports Frédéric Cuvillier, votée le 28 mai 2013, permet un dispositif plus simple et plus réaliste que celui prévu dans le décret de 2012.
Elle prévoit également deux exemptions : l'exonération pour la collecte de lait par camion citerne dans les fermes, et une réduction plus importante pour les régions périphériques, par exemple 50% pour la région Bretagne.
En février 2013, suite à un retard pris par Ecomouv, le gouvernement reporte l'entrée en vigueur de la taxe au 1er octobre 2013. Le dispositif est alors testé sur le territoire, et en octobre 2013, tous les défauts ont été corrigés, permettant l'entrée en vigueur de l'écotaxe au 1er janvier 2014.
Pour Stéphane Le Foll, en Bretagne, région rencontrant des difficultés économiques particulières, l'écotaxe a crystallisé les mécontentements. C'est pourquoi le Premier ministre a décidé la suspension de l'écotaxe, afin de rendre possible un dialogue nouveau.

Selon le ministre de l'Agriculture :

Si on veut sortir la Bretagne de la situation dans laquelle on est, on en a les moyens à condition qu'on équilibre l'ensemble du dispositif : investissements d'un côté, financements de l'autre. 

Quelles sont les recettes ? L'écotaxe est un élément des recettes qu'on doit mobiliser pour réussir cette transition.