dimanche 31 janvier 2016

Pour les Normands : moins de communication et plus d'action !

Près d'un mois après la séance d'installation du conseil régional de Normandie, la nouvelle majorité présidée par Hervé Morin peine à passer de la communication à l'action.
Les élus du groupe Socialistes, Radicaux et Citoyens regrettent que l'ordre du jour de la séance plénière du jeudi 28 janvier se cantonne ainsi à des décisions purement techniques et administratives. Certes, ces dernières sont nécessaires mais l'actualité oblige également les élus de la nouvelle Normandie à s'engager dès maintenant pour le quotidien des Normands.
Quid du soutien aux agriculteurs, à qui Hervé Morin avait tant promis durant la campagne et à qui il avait réservé l'un de ses premiers déplacements dans la Manche ? Quid des fleurons industriels normands aujourd'hui menacés, comme Vallourec à Déville-Lés-Rouen ou UPM Chapelle Darblay à Grand-Couronne ? Quelle vision sur les grands dossiers stratégiques du territoire, les infrastructures ferroviaires, portuaires, aéoportuaires ? Quelles mesures pour améliorer l'accés à Internet dans les territoires normands ? Quelles coopérations avec les Départements pour mieux soutenir les associations culturelles, sportives, de solidarité, pour simplifier et agir plus efficacement au service de l'emploi et des entreprises, notamment des PME ?
Le fameux "G6", pour l'instant, c'est plutôt "G rien". Nous nous attendions à un mois d'action ; malheureusement, nous avons eu un mois de communication, qui soulèvent beaucoup d'interrogations.

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Intervention de Nicolas Mayer-Rossignol à l'occasion de la séance plénière du 28 janvier :
Monsieur le Président,
Un peu moins d'un mois s'est écoulé depuis votre élection à la présidence de la Région. Un mois, c'est court, tout ne peut être fait dans ce laps de temps réduit, et personne ne vous en blâmera. La nouvelle majorité se met en place, cela prend un peu de temps, chacun peut le comprendre.
Néanmoins, les premiers jours, les premières semaines sont importants : les premiers déplacements, les premières mesures fixent les priorités, donnent le « la » du mandat, montrent à nos concitoyens que la collectivité régionale ne perd pas de temps et agit, tout de suite, dans leur intérêt.
Nous avons donc suivi avec attention vos premières déclarations, vos premiers déplacements, vos premières annonces. Nous nous attendions à un mois d'action ; malheureusement, nous avons eu un mois de communication, qui soulèvent beaucoup d'interrogations.
La séance d'aujourd'hui est à cet égard révélatrice. Nous en attendions l'ordre du jour avec impatience. Nous nous attendions à une séance d'action, à une séance conquérante puisque c'était votre mot d'ordre, à un ordre du jour dense, plein de propositions de mise en œuvre de ce que vous avez annoncé depuis le 4 janvier et auparavant, durant la campagne électorale. Or, force est de constater qu'il n'en est rien. L'ordre du jour qui nous est présenté aujourd'hui est exclusivement technique ou administratif : désignations dans les commissions, règlement intérieur, avantages matériels et financiers (étonnement élevés d'ailleurs) pour le cabinet et la future nouvelle direction générale. Tout cela a certes son importance ; mais aucune politique, aucune mesure, aucune action utile aux Normands ne sera votée aujourd'hui.
Un exemple : dès votre premier déplacement, le 7 janvier dernier dans la Manche, vous aviez annoncé vouloir faire de l'agriculture une priorité et annoncé de nombreuses mesures. Nous nous étonnons, compte tenu de l'actualité qui est littéralement à nos portes, qu'aucune de ces mesures ne soit votée aujourd'hui.
Autre exemple : avec Frédéric Sanchez, Valérie Fourneyron, Dominique Gambier et plusieurs élus locaux nous avons reçu les représentants des salariés de Vallourec, qui mènent un combat difficile mais juste pour sauver le site de Déville-lès-Rouen. Comme ceux d'UPM, à Grand-Couronne, dont le Maire Patrice Dupray vous a également sollicité. Nous nous attendions à ce que vous les receviez vous aussi, comme ils l'ont demandé, et que des propositions d'intervention, d'action, soient présentées et débattues aujourd'hui. Visiblement, il n'en est rien.
Bref, pour votre première séance plénière, vous décidez de ne rien décider d'important ni surtout d'utile aux Normands. Nous le regrettons.
Durant la campagne, vous aviez promis de la simplification : à ce jour, cela se traduit par la création annoncée de deux agences supplémentaires, l'une sur l'attractivité dont il est intéressant de noter qu'elle ne sera présidée ni par un élu du territoire où elle sera localisée -Le Havre-, ni par l'élue régionale vice-présidente en charge de ces sujets, ni même par une personnalité qualifiée issue de la société civile, mais bien par un de vos amis, qui n'est plus élu régional, le Maire de Deauville.
Quant à la deuxième agence, elle est censée regrouper « les dizaines de structures que nous avons en Normandie ». Quelle ne fut pas notre surprise de constater que, lors de votre réunion avec les 5 Présidents de Département, vous avez décidé que la compétence économique serait toujours partagée avec les départements alors que chacun sait que la bonne dimension est la dimension régionale. En l’occurrence, ce que vous appelez le G6 est pour l'instant un « j'hésite ».
Durant la campagne, vous aviez annoncé la réduction des dépenses de la collectivité, en indiquant notamment qu'il y avait 500 agents de trop. Au delà du fait que cela est insultant et offensant pour les agents régionaux, par quoi cela se traduit-il à ce jour :
- Opération de communication. La majorité a décidé de réduire de 40% les indemnités. On confond économie et absence de dépenses supplémentaires. Les indemnités des élus seront exactement les mêmes que celles des Régions précédentes. Il n'y a pas de réduction, aucune économie, aucun euro dégagé pour le budget de la Région.
- Par des avantages matériels et primes pour le Cabinet et la future nouvelle Direction générale
- Enfin, nous voulons vous interroger sur ce qui est pour l'instant une rumeur, sur le logo de la Région. Il semble qu'il soit envisagé de refaire le logo de la Région. La question qui se pose : à quel coût ? Pour quelle utilité ?
Enfin, vous aviez annoncé de la cohérence et de l'action sur les grands enjeux stratégiques : Vallée de la Seine, Ligne Nouvelle Paris Normandie, Serqueux-Gisors, Aéroports de Normandie... Nous attendons des clarification sur vos positions.
Un dernier mot sur l'aménagement du territoire. J'ai fait allusion à plusieurs reprises à la réunion avec les 5 Présidents de Département. Nous avons été surpris de rien y voir au sujet du Numérique, ni du Pont de Normandie et du coût pour l'abonnement par les normands de son franchissement.
Monsieur le Président,
Les Normands attendent de l'action, pas de la communication. Vous proniez une normandie conquérante. Nos propositions sur les sujets que je viens d'évoquer sont connues. Nous sommes à votre disposition pour en débattre, dans l'intérêt des Normands. Avec une feuille de route telle que celle qui nous est proposée aujourd'hui, je ne suis pas certain que Guillaume aurait atteint les rives de l'Angleterre, car pour franchir la Manche, il lui a fallu plus que du vent et des vaines paroles.

Crise agricole : réaction aux propos tenus par le Président de Région #Normandie

Lors d’une table ronde organisée vendredi (29-01-2016) par la FRSEA et les fédérations départementales agricoles avec les parlementaires normands et plusieurs élus locaux, le Président de la Région Hervé Morin a déclaré, pour toute réponse à la crise agricole, qu’il fallait « sortir les fourches et les faux » (dixit). Le groupe 'Socialistes, Radicaux et Citoyens' de la Région condamne ces propos irresponsables. Qui, sinon le contribuable, paierait les conséquences d’éventuelles dégradations et / ou violences ? On attend autre chose d’un élu représentant l'autorité publique, en particulier lorsqu’il est Président de la Région.
La collectivité dont Monsieur Morin a la charge dispose de leviers, limités mais réels et utiles, pour agir. Laurent Beauvais et Nicolas Mayer-Rossignol avaient su les mobiliser pour faire face à l’urgence agricole durant l’été 2015, en particulier pour soutenir les éleveurs et les sites normands (abattoirs AIM notamment). Le Gouvernement est lui aussi pleinement mobilisé, plusieurs mesures nouvelles, concrètes, ayant été décidées dès la semaine dernière. Dans la région voisine Nord-Pas-de-Calais Picardie, le Président Xavier Bertrand a mis en place, dès jeudi (28-01-2016), un plan d’urgence de trois millions d’Euros. Et en Normandie ? Le mot agriculture ne figurait même pas à l’ordre du jour de la séance régionale hier (29-01-2016). Rien, strictement rien, n'a été voté par la nouvelle majorité régionale pour soutenir l'agriculture normande.
Plutôt que de jouer au 'pousse-au-crime', Hervé Morin ferait mieux d’agir. La Normandie a besoin d’action responsable, pas d’agitation irresponsable.
le Groupe 'Socialistes, Radicaux et Citoyens' de la Région Normandie

vendredi 22 janvier 2016

Loi d’adaptation de la société au vieillissement : Anticiper, Adapter, Accompagner

Le 14 décembre 2015, le projet de loi relatif à l’Adaptation de la Société au Vieillissement a été définitivement adopté et ses mesures entreront en vigueur dès les premiers mois de 2016. Ce texte est l’aboutissement d’une large concertation entreprise, depuis 2012, avec tous les acteurs concernés. C’est l’un des engagements de François Hollande qui devient maintenant réalité.
C’est un texte très important qui permet d’anticiper l’accompagnement de l’allongement de la durée de vie et le vieillissement de la population. En effet, en 2060, près d’un Français sur trois aura plus de 60 ans !
Avec 700 millions d’euros par an destinés à la seule amélioration de la prise en charge des personnes âgées à domicile, c’est un effort budgétaire sans précédent qui est programmé.
Plusieurs avancés majeures auront lieu :
L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) sera augmentée de 375 millions d’euros, soit une revalorisation de 12% de l’enveloppe nationale qui viendra renforcer les services d’aide à domicile qui accompagnent près de 700.000 personnes âgées sur tout le territoire.
Les aidants de personnes âgés, qui sont plus de 4 millions à accompagner, leur conjoint(e) ou parents, voient leur statut reconnu, pourront quant à eux bénéficier d’un droit au répit pour mieux concilier vie personnelle et accompagnement. Avec une aide pouvant atteindre 500 € par an, ils pourront bénéficier d’un accueil temporaire en établissement ou d’heures d’aide à domicile supplémentaires.
Afin de mieux prévenir la perte d’autonomie, une conférence des financeurs développera dans chaque département un programme coordonné de prévention pour l’ensemble des personnes âgées de 65 ans et plus ans.
Enfin, la transparence et l’information sur les prix pratiqués en EHPAD sont renforcées. Le portail www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr recense d’ores et déjà l’ensemble des établissements sur le territoire. Il permet, en outre, de connaître les aides financières auxquelles les résidents peuvent prétendre et de procéder à la simulation du reste à payer. La loi permettra d’enrichir ce portail avec les prix correspondant à des prestations similaires pour l’ensemble des EHPAD publics, associatifs et privés commerciaux, afin d’en faciliter la comparaison.
D’autres mesures se déploieront progressivement (soutien à la Silver économie, créatrice d’emploi ; diffusion des nouvelles technologies comme la domotique ou la téléassistance ; promotion d’une activité physique adaptée…).
Cette loi est une avancée pour des millions de femmes et d’hommes.


lundi 18 janvier 2016

IVG : l'intégralité des actes bientôt remboursée à 100 %



La ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes Marisol Touraine a annoncé récemment le remboursement à 100 % des actes médicaux autour de l'interruption volontaire de grossesse, à partir du 1er avril 2016. Il s’agissait d’une promesse de campagne de François Hollande.
La prise en charge à 100 % de l’acte lui-même était en vigueur depuis 2013.
Le projet de loi de modernisation du système de santé, voté en décembre 2015, comprend aussi plusieurs mesures destinées à améliorer l’accès à l’IVG.
Elles comprennent la suppression du délai de réflexion d’une semaine et le renforcement de l’offre de proximité. Les sages-femmes pourront également réaliser des IVG médicamenteuses et les centres de santé des IVG instrumentales.
Les outils d’information ont été également renforcés. Le numéro national d’information (0800 08 11 11) est anonyme, gratuit et accessible 6 jours sur 7.
Une campagne d’information, « IVG, mon corps, mon choix, mon droit » a été lancé pour rappeler aux femmes leurs droits et renforcer la notoriété des outils d’information officiels sur l’IVG.
Le nombre de visites sur le site ivg.gouv.fr a doublé pendant la campagne d’information (entre 160.000 et 180.000 par mois).
C’est la loi Veil qui a permis de dépénaliser l’avortement en France en 1975. Aujourd’hui, une femme sur trois y a eu recourt une fois dans sa vie, en moyenne vers 27 ans. En outre, seul 9% des femmes ont subit plus d’une IVG.


samedi 9 janvier 2016

Déchéance de nationalité : la loyauté dans la clarté.

par Nicolas Rouly, premier secrétaire fédéral du PS de Seine-Maritime, avocat
Faut-il prévoir dans la Constitution la déchéance de nationalité de binationaux nés Français ? Ce débat passionne, car il interpelle les consciences. Au PS, il révèle même un conflit de loyautés. Comment concilier la loyauté que le parti doit à l’exécutif et à ses militants avec celle qu’il doit à ses valeurs ? Par la clarté.
La loyauté envers l’exécutif suppose de ne pas résumer son action à ce projet. L’urgence sociale et environnementale mérite autant d’attention. Elle doit continuer à mobiliser les socialistes. Notre loyauté suppose aussi de respecter le Chef de l’Etat. Ses adversaires crient à la manœuvre ou la trahison ? Les socialistes, eux, ne contestent pas sa sincérité républicaine. Cela n’enlève rien aux arguments échangés mais cela conduit à n’offenser personne. Enfin, la loyauté suppose de prendre le débat au sérieux, sans le réduire à une opposition entre de prétendus traîtres à la Nation et de supposés ennemis de la République. C’est plus compliqué, car les points de vue dépassent les clivages habituels, mais plus simple aussi, car la mesure est d’abord symbolique, sans effet immédiat sur la menace terroriste ou le sort des binationaux pacifiques. Les caricatures sont donc proscrites, comme les oukases ou les mandats impératifs. Certains sujets se prêtent mal aux consignes de vote. François Hollande le sait, depuis le référendum de 2005. Et, parce qu’il tient le premier rôle dans le processus constitutionnel, il doit rester le plus ouvert quant à son issue. Les socialistes peuvent l’y encourager.
La loyauté envers les militants suppose de nous éclairer mutuellement sur les termes du débat : binationalité, déchéance, état d’urgence, apatride… Le PS peut offrir un accès à ces notions, en mobilisant les ressources de formation dont il dispose, parmi ses adhérents et soutiens. La loyauté suppose aussi d’ouvrir un débouché politique à ce bagage civique, en permettant à tous les socialistes de s’exprimer. Dans ces circonstances exceptionnelles, fixer la ligne du parti ne suffit pas. Il faut oser le pluralisme, en faisant de notre diversité une source de réflexions pour nos concitoyens. Enfin, la loyauté due aux socialistes suppose de veiller à leur unité. Pas par souci esthétique, mais par nécessité historique, comme l’écrit Jean-Christophe Cambadélis, dans son récent livre, au titre prémonitoire (A gauche les valeurs décident de tout) : « dans un moment où l’identité l’emporte sur l’égalité, il faut l’unité ; avec un PS déstabilisé et une gauche divisée, la République serait sans défense ». D’ici fin janvier, je soumettrai aux socialistes seinomarins une feuille de route pour 2016, incluant le débat constitutionnel et bien d’autres initiatives à prendre, pour préparer l’avenir ensemble.
Ces loyautés sont compatibles avec les valeurs de la gauche, dont chacun dira librement comment il les décline dans ce débat. Pour ma part, je ne suis pas favorable à la déchéance de nationalité de Français nés en France. Tout mon parcours forge cette conviction. J’ai grandi à Dreux, où le FN a percé. Petit-fils de métis camerounais, je connais les rejets subis par ceux dont l’identité est faite de partage. Mon premier combat est républicain, pour le vivre-ensemble, la laïcité, le lien social. Mon adhésion au PS et mes fonctions d’élu en sont les vecteurs. Quant à mon métier, je l’ai longtemps consacré au(x) droit(s) des étrangers. Enfin, j’enseigne à des étudiants de la « génération Bataclan ». Ce vécu inspire mon avis sur la mesure proposée : au lieu d’unir, elle divise ; au lieu d’affermir, elle fragilise.
Parmi des Français de naissance également condamnés au pénal, la France pourrait déchoir seulement ceux qui auraient une autre nationalité. Ainsi posée, l’équation divise, car sa variable est l’origine de l’auteur, pas l’acte commis. Le symbole est l’exclusion nationale envers certains, non la fermeté républicaine envers tous. Certes, le Code civil permet la déchéance de binationaux devenus Français. Mais c’est incomparable, car la nationalité de naissance est « un élément constitutif de la personne », d’où émerge un principe historique « interdisant de priver les Français de naissance de leur nationalité » (Conseil d’Etat). En levant cet obstacle, la révision constitutionnelle validerait donc un mécanisme que « les lois républicaines n’ont jamais retenu » (exposé des motifs). Comparer est même risqué, car si le Code civil vise diverses causes de déchéance, le texte débattu se limite aux crimes, pour réduire l’entorse au droit du sol. D’où la surenchère sur l’ajout d’autres causes voire la fin de la binationalité. Quant à créer des apatrides, le Premier Ministre a eu raison de fermer cette voie contraire aux traités et au message de la France. Mais la boîte de Pandore, elle, reste ouverte.
Au demeurant, la déchéance de nationalité des Français de naissance fragiliserait l’autorité de la France plus qu’elle ne la conforterait. Limitée aux binationaux, sa mise en œuvre dépendrait en effet des autres Etats : pas de double nationalité, pas de déchéance. Or, notre propre débat montre l’instabilité des législations en cette matière. Faut-il voter un principe dont les déterminants pratiques nous échappent ? Seraient aussi épargnés les Français binationaux que leur second pays déchoirait avant nous. Faut-il lancer cette course à l’évitement ? Enfin, l’éloignement d’un Français devenu simple étranger serait conditionné au respect de la Convention Européenne des Droits de l’Homme… et à l’accord du pays d’accueil. Même effectif, il n’entamerait hélas ni la détermination ni la capacité opérationnelle de ceux qui tuent par idéologie. Les sortir de nos radars ne garantirait donc ni la souveraineté ni la sécurité de la France. Quant à la création d’apatrides, non seulement elle exclurait tout éloignement, mais elle obligerait la France à les protéger, en leur reconnaissant ce statut et ses attributs : carte de séjour, autorisation de travail, titre de voyage… Curieux symbole de fermeté !
Dans ce débat, nul ne doit être désavoué. En étant clair sur ses loyautés et ses valeurs, le PS peut œuvrer au rapprochement de tous. Le concept d’indignité est à explorer. Un proverbe africain dit que « si l’arbre savait ce que la hache lui réserve, il ne lui fournirait pas le manche ». La déchéance de nationalité ne doit pas être le manche qui frappe la République. Elle ne doit pas non plus être l’arbre qui cache la forêt. Sachons nous dépasser pour la dépasser.

vendredi 8 janvier 2016

Il y a 20 ans, le 8 janvier 1996, François Mitterrand, nous quittait.



L’année 2016 marque le 20ème anniversaire de sa disparition, mais aussi le 35ème anniversaire de son élection à la Présidence de la République, le 10 mai 1981.

Durant 10 années, ses deux mandats présidentiels entrecoupés des périodes de cohabitation, ont été marqués par l’action volontaire des gouvernements de gauche. Au cours des années 80, dans une mondialisation libérale naissante, dominée par les figures de Margareth Thatcher et de Ronald Reagan, la gauche française, avec François Mitterrand, a fait plus que résister.

En France, le nom de François Mitterrand reste associer à de grandes conquêtes sociales qui ont « changer la vie » de nos concitoyens : retraite à 60 ans, réduction du temps de travail à 39 heures, 5ème semaine de congés payés, impôt sur les grandes fortunes, RMI, lois Quillot pour les locataires, lois Auroux dans les entreprises.

Le nom de François Mitterrand reste associé à de grandes avancées pour les libertés publiques et notre société : les 1ères lois de décentralisation, l’abolition de la peine de mort, la dépénalisation de l’homosexualité, la libération des ondes, la paix en Nouvelle Calédonie, sans oublier une grande politique de la culture, de l’éducation et de la recherche : la Grande Arche de la Défense, l’Opéra Bastille, la Cité des Sciences de La Villette, la pyramide du Louvre et la Grande Bibliothèque qui porte son nom.

Pour l’Europe, François Mitterrand défendait l’idée d’un continent solidaire, loin de la mise en concurrence exacerbée qui met les peuples européens en compétition.

Dans le Monde, la France était grandie, à l’image de l’idée que se faisait François Mitterrand de son histoire, de son rôle, de notre République. Nous sommes les héritiers de son combat pour la Paix et la réconciliation des peuples. François Mitterrand incarnait la France avec dignité. 

Quoi qu’on en dise, et il y a des critiques justes et constructives sur le bilan de François Mitterrand, et son parcours, nous restons, avec les Français, fiers de ce Président là, qui sut rester le gardien intransigeant des valeurs humanistes fondamentales de 1789, fidèle à notre devise Républicaine : liberté, égalité, fraternité, mais aussi laïcité.


François Mitterrand, l’homme de la reconstruction du Nouveau Parti Socialiste en 1971, fut également un grand Premier Secrétaire. Un homme qui sut, le 10 mai 1981, faire gagner la gauche grâce à deux principes simples : l’unité des socialistes et le rassemblement de la gauche.

jeudi 7 janvier 2016

Le Parti socialiste rend hommage aux victimes du terrorisme #Debout!


Un an après les attentats qui ont fait 17 morts les 7, 8 et 9 janvier 2015, le Parti socialiste a souhaité rendre hommage aux victimes du terrorisme en organisant une exposition photos à son siège rue de Solférino, qui est ouvert au public pendant trois jours pour l’occasion.
>> Sur les réseaux sociaux participez avec le mot clé #DEBOUT!
Depuis, 130 autres victimes sont venues s’ajouter à ce décompte macabre lors des attaques de Paris le 13 novembre. « Ces tragédies demeureront gravées dans chacune de nos mémoires. Elles ne s’effaceront jamais », a rappelé le Président lors de ses vœux pour 2016. « Je vous dois la vérité, nous n’en avons pas terminé avec le terrorisme, la menace est toujours là, elle reste même à son plus haut niveau, nous déjouons régulièrement des attentats », a-t-il souligné.
Le Président a également souhaité rendre hommage aux Français qui ont « fait preuve dans ces circonstances de détermination, de solidarité, de sang-froid ». Il s’est dit « fier » car, « malgré le drame, la France n’a pas cédé. Malgré les larmes, elle s’est tenue debout. Face à la haine, elle a montré la force de ses valeurs, celles de la République. »
En janvier, les terroristes ont voulu assassiner la liberté d’expression que représentait Charlie. Ils ont aussi tué des juifs parce que juifs, des représentants des forces de l’ordre, ou d’autres qui étaient juste au mauvais endroit. Mais ce que l’on retiendra également de ce triste mois de janvier, ce sont ces marches républicaines. Ces millions de Français qui spontanément se sont rassemblés pour dire non à la violence et à la peur. Pour dire que non, la France ne s’habituerait pas à ce que l’on tue pour un dessin ou une confession. Plus de 4 millions de personnes ont défilé partout en France. Le dimanche 11 janvier, 44 chefs d’Etat menaient la manifestation partie de la place de la République, devenue lieu d’hommage aux victimes.
Si on a pu avoir tendance à sous-estimer le danger, la France ayant été relativement épargnée depuis les crimes de Mohammed Merah en 2012, cette année 2015 nous aura rappelé de la manière la plus tragique que le terrorisme islamiste tue partout dans le monde et que la lutte contre le terrorisme est un impératif partagé. Dans  notre état de droit, elle doit se faire dans le respect des libertés fondamentales.
Pour Manuel Valls, « la gauche doit être capable de porter l'idée de nation », et les piliers qui la fondent : « la nationalité, le patriotisme, nos frontières ». « Une frontière, même si elle doit être contrôlée avec fermeté, n'est pas une barricade, le patriotisme n'est pas le nationalisme, la nationalité n'est pas un enfermement », a précisé le Premier ministre. « Notre vision de la nation, celle qui doit rassembler tous les Républicains, c'est une volonté d'ouverture sur les autres et sur le monde, autant que le sentiment d'appartenir à une même communauté de valeurs qui fonde notre contrat républicain », a-t-il poursuivi. Il souhaite que le droit d'asile soit « pleinement appliqué », mais « de façon ordonnée et maîtrisée ». Sinon, « la menace terroriste et les craintes en matière d'immigration vont se fondre dans l'esprit des peuples européens, notamment des Français, et hystériser le débat politique, et ce, bien au-delà du discours bien connu de l'extrême droite ». 

mercredi 6 janvier 2016

Nicolas MAYER-ROSSIGNOL : « La Normandie est réunie, elle doit maintenant être rassemblée »



Lors de la séance inaugurale de la Région Normandie le 4 janvier 2016, Nicolas Mayer-Rossignol est intervenu pour rappeler les enjeux de la nouvelle collectivité régionale :


Nicolas Mayer-Rossignol une opposition au service des normands ...
Posté par Philippe Brennetot sur lundi 4 janvier 2016

Monsieur le Président,
Chers collègues,
Monsieur le Président, je vous adresse, au nom de l’ensemble des élus de notre groupe, nos félicitations républicaines pour votre élection. Les urnes ont parlé. Celles de la Normandie, les 6 et 13 décembre dernier, et celle de notre assemblée à l’instant. J’en retiens trois enseignements.
Le premier est malheureusement celui de l’abstention. Si l’on peut se réjouir que la participation ait significativement augmenté au deuxième tour le 13 décembre, rappelons que plus de 40% de nos concitoyens, et même plus de 50% au premier tour, n’ont pas jugé utile de voter pour cette élection, pourtant historique, la première à l’échelle de la Normandie, et ce un mois à peine après les attentats du 13 novembre 2015. Cela renseigne sur la défiance profonde qu’ils éprouvent envers les élus, et cela invite chacun de nous à l’humilité et à la réflexion sur les moyens de renouveler, de susciter à nouveau l’intérêt pour notre vie démocratique.
Le second enseignement, c’est le score de l’extrême-droite. Pour un scrutin de ce type, il n’a jamais été aussi élevé, dans notre région comme dans beaucoup d’autres. Dans plusieurs communes normandes de taille importante, je pense à Gisors, aux Andelys, à Gournay en Bray, ce n’est pas vous, Monsieur le Président, ni nous, qui sommes arrivés en tête, mais bien l’extrême droite. Tous les responsables publics – mais également la presse et les autres forces vives de notre Région – doivent s’interroger sur le danger que représente cet extrémisme et les moyens de le faire reculer durablement. Pour ma part cela renforce les convictions que j’ai exprimées tout au long de la campagne: sur le fond, l’attention à l’équilibre des territoires, les grandes agglomérations que vous avez citées mais aussi Cherbourg, Alençon, Evreux, Dieppe, Vire, au vivre-ensemble, aux services publics, en particulier dans nos campagnes et dans les lieux où les habitants nous disent se sentir oubliés, parfois abandonnés. Sur la forme, le besoin d’un profond renouvellement des pratiques politiques : respecter scrupuleusement les règles concernant la déontologie et le non-cumul des mandats (à cet égard…). Ne pas considérer la politique comme un métier, mais d’abord comme un engagement. Dire ce que l’on fait, faire ce que l’on dit.
Le troisième message des urnes, c’est bien sûr l’émergence d’une majorité nouvelle pour diriger la Normandie, émergence dans des conditions qui sont, à plusieurs égards, exceptionnelles.
Exceptionnelle parce que depuis le 1er janvier, la Normandie est réunie. Nous le devons au Président de la République François Hollande, au Gouvernement de Manuel Valls, au Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui a porté la loi, ainsi qu’à ceux des parlementaires, ils ne sont pas si nombreux en Normandie, qui l’ont voté.
Nous le devons aussi, et je veux les en remercier devant vous, au Président Laurent Beauvais, à l’ensemble des élus régionaux Haut et Bas-Normands des précédentes majorités, aux membres des deux CESER dont je salue les membres, puisque vous ne l’avez pas fait, et notamment Gérard Lissot qui je crois est dans la salle, ainsi qu’aux agents des deux administrations régionales qui aujourd’hui n’en font plus qu’une. Pendant près de deux ans, nous avons consacré toute notre énergie à préparer cette échéance. Afin que le nouveau Président de Région et son assemblée trouvent une collectivité immédiatement opérationnelle, aux finances saines, capable d’investir puissamment. C’est chose faite. La dette de la Région Normandie est la plus faible de France. Les coûts de fonctionnement sont maîtrisés. L’investissement est au rendez-vous, notre collectivité est le premier investisseur public local. L’harmonisation des politiques régionales a été largement entamée et dans de nombreux domaines, la réunification est déjà effective.
Je tiens à saluer particulièrement, ce que vous n’avez pas fait et nous le regrettons vivement, tous les agents régionaux, des sièges à Caen et Rouen mais également dans les lycées, pour le travail fourni ces dernières années, dans un état d’esprit exemplaire. Les Normands ont la chance de pouvoir compter sur une administration qui a fait la démonstration de sa qualité et de sa compétence. Monsieur le Président, des mots inutilement caricaturaux et blessants, sur une prétendue ‘suradministration’ et un ‘sureffectif de 500 agents’ ont été prononcés pendant la campagne électorale. Nous attendons que vous les corrigiez, dans les paroles et surtout dans les actes. L’inquiétude est grande, notamment à Rouen mais pas seulement. Il est pour notre part primordial que le service public régional continue d’être défendu et conforté, en veillant à l’équilibre des territoires, en particulier entre Caen et Rouen, et à la proximité. Orne, Manche, Eure, Calvados, Seine-Maritime: la Région doit être partout, au service de tous.
Le caractère exceptionnel des conditions dans lesquelles la nouvelle majorité régionale prend ses marques aujourd’hui, concerne aussi le résultat de l’élection elle-même. Les chiffres, incontestables, parlent d’eux-mêmes : en 2010 en HN et BN, les majorités issues des précédentes élections régionales étaient en tête de plus de 138000 voix. En 2016, la nouvelle équipe est majoritaire, paradoxalement, avec 370000 voix de moins que la somme de ses minorités et n’était en tête le 13 décembre que dans 10 des 50 plus grandes communes normandes.
Pour ma part je remercie le près d’un demi-million de Normands qui ont choisi de voter pour le large rassemblement que j’ai porté et que je continuerai, avec la même détermination et le même enthousiasme, de porter dans les années à venir. Je salue également nos partenaires, radicaux, écologistes, progressistes, du front de gauche. Nous avons certes perdu, mais à 4709 voix du vainqueur sur près de 2,4 millions d’inscrits. Soit moins de 0,2%. Les Normands ont voté comme des… Normands. Ce score nous oblige. Il oblige également la nouvelle majorité régionale qui, je le souhaite et l’espère, saura pleinement tenir compte du fait que les Normands ont quasiment autant voté pour vous, Monsieur le Président, que pour nous. Ce ne sera pas le moindre de vos rôles, Monsieur le Président, que de veiller à cela durant l’ensemble du mandat. Cela suppose de mener une action qui tienne pleinement compte des attentes ainsi exprimées, car elles sont infiniment plus nuancées que la victoire d’un camp sur un autre. Cela suppose d’en tenir également compte dans la juste représentation de notre groupe au sein des différents organes internes à la Région, ainsi que dans les organismes extérieurs. C’est dans cet état esprit, à la fois constructif mais également vigilant et exigeant, que nous acceptons qu’un membre de notre groupe préside la Commission des Finances, en conservant naturellement sa pleine liberté de parole et de vote.
La nouvelle majorité régionale dispose de ce que nous lui avons léguée : une collectivité en ordre de marche, une situation financière saine permettant de mener à bien les grands investissements programmés avec les partenaires de la Région pour les prochaines années. La feuille de route, que nous avons élaborée ces dernières années avec Laurent Beauvais et Alain Le Vern avant moi, est connue. Outre les deux Contrats de plan Etat-Région Haut et Bas-Normands, qui doivent continuer d’être mis en œuvre, la Normandie va recevoir un appui national sans précédent grâce au Contrat interrégional (CPIER) ‘Vallée de la Seine’ de près d’un milliard d’Euros supplémentaires. La Ligne Nouvelle Paris Normandie, mais aussi Serqueux-Gisors dossier sur lequel une position claire et cohérente de votre majorité est attendue, les grandes opérations d’aménagement portuaire, la transition écologique et énergétique, les énergies marines renouvelables que vous n’avez pas même mentionnées dans votre discours, et plus largement la politique maritime et la pêche, le soutien à la Communauté Universitaire d’enseignement supérieur et de recherche, le développement touristique et culturel, en constituent l’ossature pour les six années à venir. C’est le premier Contrat de Plan Normand.
Bien d’autres chantiers sont d’ores et déjà engagés. Les politiques territoriales avec les Pays, la Métropole et les Agglomérations sont pour l’essentiel définies. La plupart des contrats sont signés. Inutile de réinventer la roue. Le modèle coopératif du ‘276’ avait fait la démonstration de son efficacité et pourrait utilement, nous le proposons, être étendu à l’échelle normande. En matière d’Education, la plupart des lycées normands ont été rénovés ou sont en passe de l’être. Les filières économiques et les pôles de compétitivité, de l’aéronautique aux biotechnologies, de la silver économie à la filière équine, sont structurées, tout comme les grands réseaux de recherche dont vous avez omis de parler. La Région soutient la Culture, le Sport, la vie associative partout en Normandie. Nous espérons que cela perdurera. Les programmes de gestion des fonds européens sont d’ores et déjà adoptés et à la disposition des acteurs normands. En matière d’attractivité enfin, de nombreux projets pourront voir le jour dès l’année prochaine : le classement des plages du débarquement au patrimoine mondial de l’Unesco, avec l’appui décisif du Président de la République ; le grand départ du Tour de France au Mont Saint Michel et dans la Manche, une nouvelle édition du Festival Normandie Impressionniste, des concerts gratuits de la Région (que nous vous demandons de maintenir en levant l’ambiguité que vous entretenez dans la presse ce matin), le 950ème anniversaire de la bataille d’Hastings… Franchement, je ne suis pas certain que l’on ait besoin d’une nouvelle agence pour valoriser la bataille d’Hastings… Sans oublier la préparation du 500ème anniversaire de la Ville du Havre, en 2017, et, à plus long terme, l’Armada ainsi que le 75ème anniversaire de Débarquement, en 2019. Tous ces projets, vous ne les avez pas même évoqués. Avec Laurent Beauvais nous avons souhaité que la Région soutienne massivement tous ces événements. Parce que c’est l’intérêt de la Normandie. Parce que c’est l’intérêt de tous les Normands.
Monsieur le Président la Normandie a besoin d’un cap. Nous attendons que vous le fixiez. Elle a besoin d’action rapide dans de nombreux domaines, que vous avez malheureusement omis ce matin. Nous souhaitons que vous vous engagiez sans délais et que vous poursuiviez les actions que je viens d’évoquer, et beaucoup d’autres. Si l’agence économique que vous souhaitez mettre en place est la panacée, nous verrons ses résultats sur Sidel, Chapelle Darblay, Le Chameau… N’oublions pas non plus que les Régions en Europe, en France, et notamment celles qui ne fusionnent pas, qui ne connaissent pas d’alternance politique, ne nous attendent pas. Tout remettre en cause, comme certains de vos propos de campagne, et jusqu’à ce matin dans la presse, le laissent entendre, ce serait perdre du temps. Nos entreprises, nos artisans, nos associations, nos chercheurs, nos acteurs de l’économie sociale et solidaires -mots absents de votre discours liminaire, tout comme les mots ‘ouvriers’ et ‘salariés’-, nos enseignants, nos jeunes, n’ont pas de temps à perdre.
Monsieur le Président, la Normandie est réunie. Elle doit maintenant –ce n’est pas la même chose- être rassemblée. Les résultats du scrutin régional vous donnent la légitimité pour mener cette tâche. Ils montrent aussi que vous ne pourrez l’accomplir sans nous. Car le vrai rassemblement est incompatible avec la revanche. Soyez assuré que les élus de notre groupe mèneront une opposition constructive et exigeante, ferme sur nos valeurs, toujours guidée par l’intérêt général. À notre place, nous continuerons d’agir au service de tous les Normands. Eux et eux seuls, à terme, jugeront.
Je vous remercie.
Page Facebook du groupe PS/PRG de la Région Normandie : https://www.facebook.com/nicolasmayerrossignol2015


vendredi 1 janvier 2016

Bonne Année 2016 !



Chères pavillaises, chers Pavillais,                                                                                                                              
Le 13 Décembre dernier, les pavillais ont apporté 1007 voix et ainsi placé en tête la liste d’union de la Gauche pour les élections régionales en Normandie.

Nicolas MAYER-ROSSIGNOL et sa liste où figurait Nicolas VINCENT ont reçu des pavillais 39,57 % des suffrages exprimés en tête devant les deux autres listes. Nous remercions de leur confiance ces 1007 pavillais qui avec les électeurs de Seine-Maritime ont réuni 39,10 % des votes pour la liste d’union de la Gauche socialiste, radicale de gauche, écologiste et communiste.

Notre majorité sortante de la Région reconnue par la Chambre Régionale des comptes pour son excellente gestion comme Région la moins endettée de France est largement en tête devant le 33,22 % de la droite dans notre Département qui est le plus peuplé de Normandie.

Ce vote a été contraire dans les 4 autres départements (Eure, Calvados, Manche et Orne), permettant une avance finale de seulement 4752 voix à la droite sur 1.400.000 votants (plus petit écart en France sur ce scrutin).

Souhaitons que cette majorité régionale de droite n’use pas de ce résultat si proche de celui de la gauche au final pour mettre à mal par son pouvoir la politique que nous avons mise en œuvre au bénéfice des habitants comme cela apparaît hélas avec la nouvelle majorité de droite du Conseil Départemental en Seine-Maritime : réduction des subventions aux associations, dont plus de 20000 € des aides à celles de protection de l'environnement et de promotion de la citoyenneté, suppression du dispositif "276 ça roule", fin du partenariat avec la cité des métiers…

Avec la gauche, avec vous, les élus socialistes normands continueront à défendre l’emploi, la solidarité, les services publics, la justice sociale, l’environnement et la laïcité.
Nous vous souhaitons une très belle année 2016 pour vous et vos proches.


Bien Cordialement,

La section du Parti socialiste de Pavilly